Fleurus d'Algérie (1848 - 1962)

Ilot Z

Ici, nous dépassons les limites du plan d'attribution des lots au moment de la colonisation. En effet, au coin sud-ouest de l'espace projeté pour le village, le sol était si rocheux que certains des derniers colons (en l'ocurrence Jean Philippe et Jacques Zech) ont reçu des "lots de maison" prolongés au-delà de la rue de la Loi (plus tard, rue Campans).

Néanmoins on s'aperçut avec l'expérience qu'à partir de ce coin rocailleux l'eau souterraine descendant du plateau vers la "source des lions" (parc Poumeyrol) et le lac était captable par des puits relativement profonds. D'où l'occupation des lieux, à partir de la fin du XIXe siècle, par des appartements et des chévriers, consommateurs d'eau. Au début du XXe, c'est une véritable interface entre les populations arabe et andaloue (surtout originaires respectivement de Saint-Lucien et de Macael) qui trouvent du travail au village comme journaliers. C'est notamment le territoire des nombreux Cruz - ils sont 32 à Fleurus en 1900 : voir Fleurus en Oranie pp. 139-140.

 

Cliquez sur une des vignettes ci-dessous pour voir l'histoire d'un des emplacements numérotés sur le plan, puis n'importe où pour faire défiler les emplacements.

Maison 1 et 2 Maison 3 Maison 4 Maison 5

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