Fleurus d'Algérie (1848 - 1962)

Ilot EF

Ce n'est qu'une moitié d'îlot, puisque les demeures font face au boulevard de l'ouest et que leurs terres s'étendent jusqu'au lot de jardin de Barban puis des Tribaudeau. Ces terres n'ont pas été concédées en 1848-49, puisque trop rocheuses pour un lot de jardin. Par contre, la commune les a loties vers 1890, époque à laquelle l'immigration espagnole bat son plein, de sorte que la demande pour des appartements en bordure du village est importante, tandis que d'autres Fleurusiens, un peu plus nantis, s'installent dans des maisons du côté occidental, ou bien (le plus souvent) les font construire pour les louer.

Deux exceptions : l'entrepreneur Simon Campos, qui a beaucoup construit dans le quartier, s'y installe chez lui en déménageant d'une vieille bâtisse d'en face qui sera intégrée à la forge Lissarre en 1922. D'autre part, la maison 5, construite par Simon pour sa fille Trinidad lors de son mariage avec Armance Clerc (mort un an après sur le front ouest de la Grande Guerre - voir Fleurus en Oranie, pp. 397 et 402). Lorsque cette maison passa aux Garcia vers 1939, ceux-ci avaient la réputation d'en être propriétaires - on voit que c'était une exception à la règle dans ce village où plus du tiers des logements étaient loués.

Les maisons sont alignées sur la rue, sans grand écart, à la différence de celles des rues d'origine, dont les paires étaient éloignées de vingt à trente mètres. Leur terrain (toujours peu arable) est en bande allongée, et accueille tout au plus des hangars, sans cour murée à la différence des lots de 1849.

Dans l'ensemble, avec les extrémités ouest des îlots R, V et Z, c'est un petit quartier hispano-arabe.

 

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Maison 1 et 2 Maison 3 et 4 Maison 5 et 6 Maison 7 et 8

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