L'atelier d'Antoine Bonilla en 1955
(collection Viviane Gomez)
En 1955 Total vient d'absorber la société de distribution Stelline - dont un panneau est encore sur le trottoir - et d'adopter l'emblème de l'oriflamme sortant du cercle. Antoine Bonilla, qui a repris à Jullien Gomez l'atelier de vulcanisation, pose avec son épouse. Les pompes manuelles distribuant l'essence remontée par la force des bras en mesures de 5 litres sont installées devant sa boutique, au coin de la rue de Paris et de la rue Jean-Jacques Rousseau. (îlot S).
L'atelier d'Antoine Bonilla en 1956
(collection Viviane Gomez)
En 1956, installation des pompes électriques. On voit (moins bien) les Bonilla ainsi qu'un petit-fils d'Emile Picot, le boulanger d'à-côté, mais (mieux) le reste de la maison de Joseph Mendiéla, avec balcons et véranda face à l'ouest : c'est l'une des rares maisons à étage du village d'alors.
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L'atelier Bonilla en 1960
(collection Viviane Gomez)
En 1960, Bonilla entre dans l'ère de l'automobile moderne avec l'inauguration d'une nouvelle station à l'entrée du village (à gauche en venant d'Assi-Ameur). L'ancienne maison du garde-barrière a fait place à un atelier de mécanique derrière une entrée imposante. Antoine Bonilla porte à présent casquette et uniforme Total. Tous les parents et amis ont été invités pour l'occasion, mais seuls les Bonilla défient la pluie.